Brexit : de nouvelles exigences pour l’export

L’Association internationale des producteurs horticoles (AIPH) a organisé les 2 et 4 décembre­ deux webinaires sur les conséquences du Brexit pour les producteurs européens.

« Il y a eu peu d’attention sur le sujet étant donné la situation sanitaire, mais l’échéance approche », a ainsi rappelé Eline van den Berg, de Royal Flora Holland, en ouverture de l’un des webinaires. Elle a présenté une analyse des répercussions des nouvelles mesures. Entre les délais allongés, les inspections renforcées et les surcoûts pour l’exportation… le prix des produits expédiés vers le Royaume-Uni pourrait augmenter de presque 20 %.

Au 1^er janvier 2021, la période de transition du Brexit va s’achever. En raison­ de la pandémie, qui affecte déjà durement les entreprises, le Royaume-Uni va mettre en place des contrôles aux frontières en plusieurs étapes.

Trois échéances

De nouvelles mesures s’appliquent d’abord aux produits végétaux prioritaires, pour lesquels le certificat phytosanitaire est obligatoire, ainsi qu’une prénotification de la part de l’importateur (entre quatre et vingt-quatre heures avant le transport, selon son mode). Des contrôles et inspections seront effectués. Puis, au 1^er avril, la totalité des végétaux seront soumis à ces nouvelles exigences. À partir du 1^er juillet 2021, si les modalités sont inchangées par rapport à avril, les contrôles seront renforcés.

Les délais de transport des marchandises à destination du Royaume-Uni à partir de janvier 2021 restent incertains. Pour l’instant, les négociations n’ont pas abouti à un accord entre Londres et l’Union européenne, alors que la période de transition doit s’achever le 31 décembre.

Pour en savoir plus : www.lienhorticole.fr, avec un point au 9 décembre, comportant des renvois vers un document qui apporte des précisions sur les produits concernés au 1^er janvier et sur un guide de préparation au Brexit (l’un des documents est en anglais­).